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LES PHASES DE L'EFFONDREMENT

Le burnout est un processus qui se met en place par phases successives. L'avancée dans ces phases n'est pas linéaire. La personne peut démarrer le processus, en sortir, et re-rentrer dedans au fil du temps et de ses expériences. Elle ira sans doute de plus en plus loin chaque fois, jusqu'à potentiellement aller au bout, c'est-à-dire à la rupture physiologique. Cette avancée dans le processus peut se faire sur plusieurs années. 

Cette représentation est une représentation personnelle issue de ma documentation et de mon expérience.

Elle n’a pas de valeur « scientifique », que ce soit médicale ou sociologique et ne revendique aucune « vérité ».

Ces descriptions des phases de l'effondrement correspondent ce que l’on trouve majoritairement dans les livres et articles, qui sont assez homogènes (2019).

Phase d'investissement

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Idéalisme et euphorie

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Il y a une extrême motivation pour le travail, l'enthousiasme est sans commune mesure.

Cela peut correspondre à l’accès à un nouveau poste, à un nouveau projet, un nouveau challenge significatif, etc… dans lequel sont placés de grands espoirs de réalisation. Espoirs qui correspondent à la réalisation de soi-même, au-delà d’une réalisation professionnelle et de l’atteinte de résultats demandés – même si à ce stade cette distinction reste floue, voire amalgamée.

La barre des résultats ambitionnés est placée plus haute que les moyens en possession pour y arriver.


L’extrême motivation fait que les ressources physiques et mentales, ainsi que l'énergie sont inhabituelles, décuplées. La capacité à  fournir une masse de travail considérable est très grande, et cela même au détriment des besoins physiologiques de base tels que l’alimentation (sandwich, repas sur le pouce, voire sauter des repas) et le sommeil (travail tard le soir et/ou tôt le matin, voire la nuit).

Cette phase correspond aux chapitres I.2 et I.3 du livre "La grande traversée, Partie 1 L'Effondrement" 

Phase
d'alarme

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Stress chronique

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Il y a du stress en permanence ; c'est un stress chronique qui se met en place. Les signaux visibles sont du type :
- Sommeil qui n’est plus réparateur et qui ne résorbe pas la fatigue
- Problèmes de concentration, moins d’efficacité.
- Multiples maux et douleurs corporelles. «Indépendants» les uns des autres, ils ne semblent avoir aucun liens entre eux sur le plan médical et ne sont pas très conséquents : ils ne semblent donc pas alarmants.
- Tensions, irritabilité, relationnel « raide », difficulté d’accès.
- Eloignement des amis et de la sphère sociale en général, puis des proches.

 

La personne se rend compte que les sacrifices faits sont supérieurs aux résultats obtenus, et que les moyens dont elle dispose sont inférieurs aux résultats qu’elle vise. Pour autant, elle ne veut pas vraiment voir. Ses enjeux personnels sont trop importants. 

Cette phase correspond aux chapitres I.4, I.5 et II.1 du livre "La grande traversée, Partie 1 L'Effondrement" 

Phase
de résistance

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Insensibilité à la souffrance

 

​Une accoutumance au stress et à la souffrance s'est mise en place. Sur le plan physiologique, des hormones sont sécrétées en permanence inhibant les effets du stress. Il n’y a plus de symptômes physiques ou physiologiques apparents, et quasiment plus de ressentis de souffrance.
Une carapace face aux doutes s'est mise en place, et il n'y a de tolérance pour aucune critique ou même remarque. C'est une phase de déni de la situation, et le fait de ne plus rien ressentir dans son corps encourage en ce sens.
Il n'y a plus rien de rationnel. La volonté et la ténacité sont les seuls moteurs envers et contre tout et tous, avec un puisement dans les ressources les plus profondes.

Cette phase correspond aux chapitres II.2, II.3 et II.4 du livre "La grande traversée, Partie 1 L'Effondrement" 

Phase
de rupture

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Atteinte des limites

 

Le corps atteint ses limites progressivement. Il est saturé d’hormones liées au stress sécrétées en trop grandes quantités depuis des mois, qu’il n’a pu évacuer. La mauvaise qualité de vie ne l'a pas aidé non plus. Le corps n’arrive plus à inhiber les effets des micro-lésions qui se sont formées et des multiples dysfonctionnements, comme il le faisait à la phase précédente.
Les symptômes réapparaissent, avec des maux physiques, physiologiques, et il n'y a plus de récupération de la fatigue. La personne a potentiellement recours à des addictions (de type cigarette, alcool, drogue, …).
La sensation d'échec est immense, et le cynisme s'impose, vis-à-vis des autres comme de soi.

Cette phase correspond aux chapitres II.5, I.1, III.1 et III.3 du livre "La grande traversée, Partie 1 L'Effondrement" 

Phase
d'épuisement

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Arrêt complet

 

Le corps lâche. Il y a physiquement une rupture ou une incapacité brutale (cerveau, cœur, artères, muscles, articulations, ...).

Il y a en sus des lésions et dysfonctionnements à tous les niveaux de l’organisme. Ceux-ci ont lieu au niveau organique (cœur, artères, glandes endocrines, …), au niveau des structures cérébrales (lésions au sein de l’amygdale, de l’hippocampe et cortex préfrontal), au niveau neuronal (perte de connexions inter-neuronales, régression des arborisations, …), au niveau du métabolisme (dopamine, cortisol, adrénaline, endorphine, mélatonine, …), au niveau des systèmes (vasculaire, nerveux, musculaire), ...
La personne va avoir de nombreux troubles, tels que troubles digestifs, articulaires, musculaires, système immunitaire faible, mal de dos, troubles du sommeil, dépressivité, ….

Cette phase correspond au chapitre III.4 du livre "La grande traversée, Partie 1 L'Effondrement" 

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