Ecriture avec un déclencheur - Comprendre la source de son émotion
- Isabelle
- 9 mai
- 2 min de lecture
Quand une émotion est ressentie de manière très intense et qu'elle paraît un peu disproportionnée par rapport à la situation, ou décalée, c'est souvent qu'elle cache des racines plus profondes. En prendre conscience fait du bien, et permet d'un peu plus s'en libérer.
-> Quand on a une émotion trop forte, qui nous envahit ![]() |
|
Principe de l'outil
Utilisation - Mode d'emploi
- Prendre quelques feuilles libres, et étaler ses crayons de différentes couleurs devant soi.
- Se connecter à l'émotion dont il s'agit, en pensant à la situation et/ou à la personne qui la génère, ou simplement aux ressentis du corps et du cœur si vous ne savez pas trop ce qui génère l'émotion présente.
Exemple : la honte, la peur, la tristesse, la jalousie, l'amertume, la frustration, la culpabilité, l'inquiétude, ... S'il y en a plusieurs, choisir dans un 1er temps celle qui semble prédominer. Vous pourrez refaire avec une autre par la suite si besoin.
- Regarder les différentes couleurs des crayons, et choisir celle qui vous convient naturellement.
Exemple : pour certaines personnes, la tristesse va s'associer à du noir, pour d'autre à du gris, pour d'autres à du bleu, etc...
- Commencer par écrire "Je suis" ou "J'ai" suivi de l'émotion en question. Ce sera votre "déclencheur".
"J'ai honte", "J'ai peur", "Je suis triste", "Je suis jaloux.se", "Je suis amèr.e", ...
et laisser venir derrière ce qui vient spontanément.
Ne pas réfléchir, écrire tout ce qui passe par la tête. Laisser venir. Aucune censure, ne poser aucun jugement, ne rien analyser ou chercher à comprendre. Juste écrire tout ce qui vient sans réfléchir. S'il y a des répétitions, c'est bien. Si besoin d'écrire 5 ou 10 fois de suite la même chose, écrire. Ce n'est pas grave, au contraire. Se permettre les grossièretés, les injures, les injustices, l'irrationnel, personne ne lira. Et les feuilles seront détruites. Lâchez-vous!
- Lorsque c'est terminé, que plus rien ne vient, redémarrer en écrivant à nouveau votre déclencheur, et laisser venir. Il y a certainement d'autres choses qui vont arriver, ou les mêmes. Tant que votre cerveau envoie des choses à écrire, continuer. Continuer d'écrire jusqu'à épuisement de tout ce qu'il y a à dire.
- Chaque fois que vos idées sont épuisées, relancer ainsi plusieurs fois avec votre déclencheur, jusqu'à ce que vraiment, cette fois, plus rien ne vienne.
- Lorsque c'est terminé, SURTOUT, NE JAMAIS RELIRE. L'émotion est sortie, il ne s'agit pas de la ravaler!
Dans un endroit adapté sécurisé (lavabo ou cheminée par exemple), brûler les feuilles sur lesquelles vous avez écrit. Observer attentivement le feu brûler vos mots. Le cerveau intègre que le feu détruit la colère. Inconsciemment, le feu est un purificateur. Il nettoie des émotions négatives.
Références
- sur le déclencheur : Jobin, Anne-Marie. Le nouveau journal créatif. Marabout, 2020.
Comentários